La grande saison de l’agnelage se termine enfin pour la filière AOP Ossau-Iraty. Ces dernières semaines, les bergeries ont été rythmées par les bêlements des nouveaux-nés… et par le pas rapide des éleveurs !
Une période essentielle mais particulièrement exigeante, avec une vigilance de tous les instants.
Un suivi constant, jour et nuit
Les brebis proches de la mise bas demandent une surveillance continue. Elles s’isolent souvent du troupeau au dernier moment, et l’éleveur doit être présent pour les accompagner, s’assurer que la mise bas se déroule bien et intervenir si nécessaire.
Une fois l’agneau né, mère et petit sont installés dans un espace dédié de la bergerie, généralement garni d’une épaisse couche de fougère. Elle les protège de l’humidité et leur offre une chaleur bienvenue pour leurs tout premiers instants.
Les premiers gestes essentiels
L’agneau doit téter rapidement le colostrum, ce premier lait riche en énergie et en anticorps, indispensable à sa survie et à sa croissance future.
Pendant ce temps, l’éleveur veille à ce que tout se passe bien :
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vérifier l’expulsion du placenta,
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aider le petit à se lever,
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accompagner chaque agneau pour qu’il trouve le pis de sa mère,
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rester attentif à l’arrivée éventuelle d’un second petit.
Les premières heures sont intenses, demandant patience, précision et une présence continue.
Un
Un quotidien toujours bien rempli
En parallèle, les soins et repas habituels du troupeau doivent continuer. Heureusement, la traite est raccourcie durant cette période, car les agneaux consomment une grande partie du lait.
Un moment clé du cycle de production, éprouvant mais rempli d’émotion, qui rappelle toute l’attention et le savoir-faire des éleveurs de la filière AOP Ossau-Iraty.
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