Cuisimiam : blogueuse culinaire épicurienne

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Pouvez-vous vous décrire en quelques lignes ? 

Jeune trentenaire et gourmande de surcroît, la cuisine est pour moi synonyme de partage.
Epicurienne dans l’âme, la cuisine n’était pourtant pas ce genre de chose que l’on transmettait chez moi de génération en génération. A vrai dire, je m’y suis intéressée un peu par hasard, sur le tard, lors de ma première grossesse. Je cuisinais déjà beaucoup mais ressentais ce besoin de partager, de communiquer ce que j’aimais faire, faire de la cuisine “pour tous”, des choses simples et abordables pour régaler petits et grands.

cuisimiam

Depuis quand bloggez-vous ? Pourquoi avoir créé un blog ? 

L’idée d’un blog est arrivée après la naissance de ma fille. Je cherchais un moyen d’occuper mon temps libre (alors que bien souvent, on court après le repos avec un bébé!) de façon ludique. J’aime cuisiner, je suis une “bonne vivante” qui aime les bonnes choses et un blog semblait vraiment réunir les critères que je cherchais : un genre de journal de bord où je pouvais déposer mes recettes, les partager sans modération. Je voulais rendre accessible le simple mais aussi le bon sans se ruiner. Je blogue donc depuis début 2010 et je continue toujours !

Qu’est-ce qui vous inspire dans la cuisine ?

Tout et rien à la fois. Je me suis rendue compte que mes idées arrivées par vagues. Je me suis souvent obstinée à cuisiner, à mettre en place une recette à un moment précis pour au final me retrouver avec un plat ou dessert qui me convenait moyennement. Dès lors, j’ai commencée à cuisiner au feeling, en me faisant un peu plus confiance. Parfois, la simple vue d’un objet m’inspire ! Une couleur, une odeur, ça arrive comme ça, par hasard, ça ne se contrôle pas. Une pincée de ceci, une pincée de cela et la vulgaire tarte du soir se transforme en un véritable festin.

Le plat que vous souhaitez réaliser ou l’aliment que vous préférez travailler ? Pourquoi ?

Là, tout de suite, je pense à la pomme de terre. Ce tubercule est assez étonnant quand on y pense car s’il est souvent cantonné aux frites ou à la purée, il peut vraiment sauver des repas ! Le dernier en date était le repas d’un samedi midi : Un frigo un peu vide mais des pommes de terre en réserve, à nous le bon gratin ! Mon petit plus ? Aromatiser le lait avec un bouillon de volaille et des herbes. On obtient un gratin tout simple mais tellement parfumé, c’est un régal.

Vous êtes plutôt sucré ou salé ?

Je crois que je n’ai jamais sue répondre à cette question car je fonctionne par période. En ce moment, se serait du sucré et plus particulièrement le chocolat que j’avais abandonnée depuis l’été.

Vous être plutôt mer ou montagne ?

En bonne méditerranéenne, la mer sans hésitation. J’habites depuis maintenant 10 ans tout proche des montagnes et l’eau me manque parfois.

Un lieu, une adresse, un incontournable que vous souhaiteriez partager avec nous ?

J’ai découvert tout récemment un petit restaurant sur Carcassonne : La Conserverie d’Aymeric”.  Cela fait très terroir, j’aime beaucoup. A l’intérieur du restaurant on y retrouve une boutique d’épicerie fine qui permet de prolonger un peu plus cette escapade gourmande. La carte est très sympa (Le burger au confit de canard est divin!) et très abordable. A retrouver ici, La Conserverie D’Aymeric rue Paul Henri Mouton, 11000 Carcassonne

Avez-vous d’autres passions hormis la cuisine ?

Tout me passionne ! Je suis une personne entière : quand je veux quelque chose, je fais tout pour l’avoir, je m’y dévoue sans retenue. J’ai de ce fait essayer d’apprendre la guitare, je me suis mise un temps à la Fimo, j’ai entamé des démarches pour monter mon entreprise de photographies pour enfants, j’ai monté un blog, je suis très intéressée par l’aromathérapie… Je bouge tout le temps, au grand désespoir de mon mari.

Votre premier souvenir culinaire ?

Je ne sais pas si on peut parler de “premier” souvenir culinaire mais vraiment, celui qui me tient le plus à coeur, c’était lors de mon internat dans un collège. Ma grand-mère venait très souvent  me récupérer le vendredi soir et elle avait toujours avec elle une part d’un Far au pruneaux, c’était tellement bon !

Vos projets (en cuisine ou ailleurs !) ?

Je crois que mon projet serait justement de continuer à faire ce qui me passionne, de façon à ne rien regretter par la suite.